Le bocage Avesnois |
Le bocage Avesnois Au commencement... Comme dans la plupart des régions de France et d'Europe, une vaste forêt couvrait le nord de l'Europe et ce qui sera plus tard le nord de la France. Le défrichage est entrepris par des moines dès le 5° siècle jusqu'au 13° siècle. A partir du 19° siècle, l'essor économique du moment enracine l'avesnois dans la production laitière et agricole. Le paysage de bocage typique est alors largement dessiné. Il se compose de prairies délimitées par des haies champêtres. AU 20° siècle, la diversification des activités modifie quelque peu le paysage en introduisant les grandes parcelles cultivées. Le bocage présente une grande diversité écologique et biologique car il offre de nombreux habitats naturels à différentes espèces animales. Les haies protègent les cultures et le bétail des intempéries (effet brise-vent), stabilisent les sols et contribuent à leur renouvellement. Les haies champêtres de l'avesnois sont constituées essentiellement d'aubébine, de cornouiller, de viorne, de fusain, de bourdaine, d'églantier, mais aussi d'essences arbustives taillées. Lorsqu'elle est régulièrement taillée, elle mesure de 1 à 2 m et constitue les limites séparatives des prairies. Ces haies champetres sont souvent insérées dans un alignement d'arbres tétards. Il s'agit d'arbres (le plus souvent des charmes, mais aussi des saules, des frênes, des érables, plus rarement le chêne) taillés "à la tete" et qui se renflent au fur et à mesure des coupes.
Les haies bocagères, plus hautes, sont constituées essentiellement d'essences arbustives telles que le charme, le troene, le noisetier, l'érable, le prunelier, le frène...
Un des représentants caractéristiques de la haie est l'arbre tétard. Le bocage en chiffres : environ 12 000 km de haies ! 59 000 hectares de prairies
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